Abstract
Le 31 août 1898, le lieutenant-colonel Henry, détenu à la prison du Mont-Valérien, soupçonné d'avoir fabriqué des preuves pour incriminer Dreyfus, se trancha la gorge à l'aide d'un rasoir. Son suicide fit sensation et fut le premier acte du drame qui devait se terminer par la décision de la Cour de Cassation, au mois d'octobre, d'accepter un appel pour la révision du procès Dreyfus. En novembre et décembre 1898, dans une série d'articles dans Le Siècle, Joseph Reinach, le plus en vue des hommes politiques juifs français, avança l'hypothèse qu'Henry n'aurait pas seulement été un falsificateur, mais encore le complice dans la trahison d'Esterhazy. La veuve d'Henry protesta contre Reinach et ses accusations, et menaça de lui intenter un procès en diffamation. Le 14 décembre 1898, La Libre Parole, le principal quotidien antisémite français, ouvrit une souscription pour payer les frais du procès.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
Subject
General Social Sciences,History
Cited by
5 articles.
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