Abstract
La douleur, signe d’alerte, de danger, est difficilement compatible avec l’installation du sommeil. La douleur phasique ne réveille le dormeur que dans 30 % des cas de façon transitoire, sans laisser de souvenir le matin au réveil. Les facteurs qui favorisent l’interruption du sommeil semblent impliquer la réapparition transitoire d’une connectivité cérébrale effective et d’un traitement cérébral de haut niveau. Dans la douleur chronique, des mécanismes top-down permettent à 25 % des patients de dormir correctement, et des facteurs de vulnérabilité empêcheraient ces mécanismes chez les autres.
Subject
Anesthesiology and Pain Medicine