Abstract
La théorie de l’agence en psychologie sociale dérive des expériences de Milgram (1963) cherchant à évaluer le niveau d’obéissance à un ordre contraire à l’éthique. Milgram justifie un tel comportement par l’existence d’un état agentique, lié à l’intégration de l’individu dans une structure organisationnelle, dans laquelle il se considère comme l’agent exécutif d’une volonté étrangère et qu’il renonce à peser rationnellement les conséquences des actes parce que « être fidèle » le fait se sentir bien. L’article examine d’une part les dangers soulevés par l’excessive loyauté de l’agent ; et d’autre part, sa possible vulnérabilisation en le plaçant en situation de « victime émissaire ».
Subject
Strategy and Management,Economics and Econometrics,Business and International Management