Author:
Piarroux R.,Batteux F.,Rebaudet S.,Boelle P.-Y.
Abstract
Face à la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 en France, Santé publique France a mis en place un système de surveillance évolutif fondé sur des définitions de cas possible, probable et confirmé. Le décompte quotidien se limite cependant aux cas confirmés par reverse transcriptase polymerase chain reaction ou sérologie SARS-CoV-2 (actuellement via la plateforme SI-DEP), aux cas hospitalisés (via le Système d’information pour le suivi des victimes d’attentats) et aux décès hospitaliers par Covid-19. Ce suivi de la circulation virale est forcément non exhaustif, et l’estimation de l’incidence est complétée par d’autres indicateurs comme les appels au 15, les recours à SOS Médecins, les passages dans les services d’accueil des urgences, les consultations de médecine de ville via le réseau Sentinelle. Le suivi de la mortalité non hospitalière s’est heurté aux délais de transmission des certificats de décès et au manque de diagnostic fiable. Seule la létalité hospitalière a pu être mesurée de manière fiable. Moyennant un certain nombre de précautions statistiques et d’hypothèses de travail, les modèles ont permis d’anticiper l’évolution de l’épidémie à partir de deux indicateurs essentiels : le ratio de reproduction R et le temps de doublement épidémique. En Île-de-France, l’Assistance publique– Hôpitaux de Paris a complété ce tableau de bord grâce à son entrepôt de données de santé et a ainsi pu modéliser de manière fine le parcours de soins des patients. L’ensemble de ces indicateurs a été essentiel pour assurer une planification de la réponse à la crise.
Cited by
5 articles.
订阅此论文施引文献
订阅此论文施引文献,注册后可以免费订阅5篇论文的施引文献,订阅后可以查看论文全部施引文献