Abstract
RésuméL'objectif de cet article est de porter un regard juridique et critique sur la reconnaissance constitutionnelle des langues régionales françaises par l'insertion de l'article 75-1 dans la Constitution du 4 octobre 1958, lors de la réforme constitutionnelle du 21 juillet 2008. L'auteure évalue la portée de la référence, les apports, les effets symboliques, psychologiques et juridiques, ainsi que les limites de cette reconnaissance. Sans remettre totalement en cause les bienfaits du processus de reconnaissance étatique, l'auteure met l'accent sur l'importance d'une reconnaissance autonome simultanée, par les locuteurs eux-mêmes et les membres non-locuteurs des communautés locales qui respectent ces langues.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
Subject
Law,Sociology and Political Science