1. « Fausse Conclusion », Le Prix courant, 20 janvier 1899, 170.
2. Il est important cependant de ne pas confondre ces produits, par exemple les vins de quinquina, dont l’efficacité est toute relative et qui comportent de fortes quantités de substances psychotropes (alcool, cocaïne, opium, etc.), avec les médicaments d’ordonnance issus de l’industrie pharmaceutique, dont l’envergure est internationale et qui sont protégés par un brevet. L’appellation remèdes brevetés sera d’ailleurs remplacée par celle de médicaments Grand Public en 1977. Voir Johanne Collin, Nouvelle Ordonnance. Quatre siècles d’histoire de la pharmacie au Québec (Montréal : Presses de l’Université de Montréal, 2020), 319-320.
3. Voir le Comité permanent de Législation et des lois expirantes, enquête tenue devant le Comité de Législation sur le bill intitulé : « Loi amendant la Loi de pharmacie de Québec », Journal de l’Assemblée Législative de la province de Québec, du 12 janvier au 10 mars 1899, Appendice B.
4. C’est-à-dire la première loi balisant la juridiction des pratiques des pharmaciens et son encadrement par une corporation professionnelle (l’Association pharmaceutique de la province de Québec). Cette reconnaissance implique qu’un monopole d’exercice est défini par une loi, ce qui confère à la profession son autonomie dans la gestion de la pratique ainsi que dans la définition des critères qui permettent d’y accéder et qui déterminent la formation nécessaire pour devenir pharmacien.
5. Si les ouvrages en histoire de la médecine sont nombreux, ceux concernant le petit commerce le sont moins. Pourtant, comme nous le verrons plus loin, les pharmaciens de la première moitié du XXe siècle sont aux prises, tout comme les épiciers, avec la concentration du capital commercial. Voir Sylvie Taschereau, « L’arme favorite de l’épicier indépendant : éléments d’une histoire sociale du crédit (Montréal, 1920-1940) », Journal of the Canadian Historical Association / Revue de la Société historique du Canada 4 (1993) : 265292.