Affiliation:
1. Department of Geography / College of Urban and Environmental Sciences / Peking University / Beijing / China
Abstract
Les phénomènes géographiques s’inscrivent dans deux catégories : les phénomènes dépendants d’échelle et les phénomènes invariants d’échelle. Les premiers ont des échelles caractéristiques, ce qui n’est pas le cas des seconds. Les méthodes quantitatives et mathématiques classiques ne peuvent être appliquées efficacement aux phénomènes géographiques dépendants d’échelle. L’auteur compare les systèmes géographiques dépendants d’échelle et invariants d’échelle au moyen de simples modèles mathématiques applicables à la géographie. Les perspectives sont essentiellement les suivantes. Premièrement, les phénomènes dépendants d’échelle peuvent être étudiés au moyen de méthodes mathématiques traditionnelles, alors que l’analyse des phénomènes invariants d’échelle devrait reposer sur une théorie fondée sur la mise en échelle comme celle de la géométrie fractale. Deuxièmement, les phénomènes dépendants d’échelle relèvent du géoespace basé sur la distance, tandis que les phénomènes invariants d’échelle relèvent du géoespace basé sur la dimension. Troisièmement, quatre méthodes permettant de distinguer les phénomènes invariants d’échelle des phénomènes dépendants d’échelle sont présentées : transformation d’échelle, distribution de probabilités, fonctions d’autocorrélation et d’autocorrélation partielle, et indice ht ( head/tail — tête/queue). En pratique, un système géographique complexe comporte des aspects dépendants d’échelle et des aspects invariants d’échelle. Il convient d’adapter les méthodologies aux différents types de systèmes géographiques ou aux différents aspects d’un même système géographique.
Publisher
University of Toronto Press Inc. (UTPress)
Cited by
3 articles.
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