Abstract
Les auteures s’intéressent au français L2 parlé dans deux milieux laurentiens au Canada : le français L2 parlé par les anglophones dont les pratiques linguistiques ont été acquises dans la collectivité bilingue de Montréal, où le français est la langue de la majorité ; et le français L2 parlé par les anglophones qui ont appris le français dans un contexte structuré en Ontario, où le français est la langue d’une minorité. Les résultats de leur étude mettent en lumière l’utilisation du même répertoire de variantes dans les deux groupes. L’analyse révèle une nette préférence pour le futur périphrastique associé à un usage limité du futur fléchi. Bien qu’il s’inscrive au troisième rang des variantes utilisées par les anglomontréalais, le présent à valeur de futur occupe le second rang chez les locuteurs de L2 de l’Ontario. Les résultats révèlent également l’incidence marginale de divers facteurs linguistiques, tels que la polarité, l’écart temporel et la spécification adverbiale. L’analyse jette aussi un éclairage sur le rôle de l’environnement social dans la variabilité affichée, ainsi que sur l’incidence d’un contact intense sur l’utilisation du futur fléchi.
Publisher
University of Toronto Press Inc. (UTPress)
Subject
Linguistics and Language,Education
Reference59 articles.
1. The Acquisition of Community Speech Norms by Asian Immigrants Learning English as a Second Language
2. The acquisition of future temporality by L2 French learners
3. Bartning, I. (1997a). C’est in native and non-native spoken French. In Norm, variation and change in language: Proceedings of the centenary meeting of the Nyfilologiska sällskapet Nedre Manilla, 22–23 March 1996 (pp. 13–47). Stockholm, Sweden: Almqvist & Wiksell International.
Cited by
2 articles.
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