Affiliation:
1. Department of Economics, Simon Fraser University, Burnaby, British Columbia, Canada
2. Provincial Statistics, British Columbia Ministry of Citizen Services, Victoria, British Columbia, Canada
Abstract
Les auteurs ont relié les données individuelles sur les inscriptions scolaires, les services reçus de médecins et les médicaments sur ordonnance entre septembre 2016 et mars 2022 pour mesurer l'effet de la pandémie de COVID-19 et les perturbations s'y rapportant sur la fréquence mensuelle de traitements en santé mentale prodigués aux adolescents britanno-colombiens. Selon les résultats des augmentations importantes de traitement de la dépression et de l'anxiété, du trouble de déficit de l'attention/hyperactivité, des troubles des conduites alimentaires et d'autres troubles de santé mentale ont été observés chez les filles non autochtones dont la langue maternelle était l'anglais. Les filles dont la langue maternelle n’était pas l'anglais ont également reçu plus de traitements de la dépression et de l'anxiété, et les filles autochtones ont reçu plus de traitement du TDA/H. En revanche, les traitements pour les garçons n'ont pas changé et ont même diminué à l’égard de la plupart des troubles de santé mentale, sauf les troubles des conduites, qui ont augmenté chez les garçons dont la langue maternelle était l'anglais. Le traitement des troubles liés à une substance a diminué chez ces garçons, de même que chez les garçons et les filles autochtones. Les effets varient quelque peu en fonction de la situation socioéconomique, mais les auteurs n'ont observé aucune preuve de variation considérable selon le mode d'enseignement.
Publisher
University of Toronto Press Inc. (UTPress)