Abstract
Cet article aborde la problématique de l'enseignement de la littérature dite classique (pour notre propos, la littérature française du XIXe siècle) dans les universités anglophones au Canada, et propose de nouveaux critères pour la sélection des œuvres à enseigner: ancrage d'une œuvre dans sa propre époque, rapports de cette œuvre à notre époque, et rapports intertextuels. Des remarques sur les théories de la formation du canon littéraire, qui désigne ici le corpus des œuvres enseignées, sont suivies d'observations sur la situation dans les universités canadiennes, en prenant l'exemple de la littérature française du XIXe siècle. Le cas des œuvres de femmes, emblématique dans l'histoire de la formation du canon, est ensuite cité en exemple, avec à l'appui une brève étude des tendances actuelles dans la mise en ligne des textes de femmes, qui confirme le maintien des critères traditionnels sur Internet. Par ailleurs, les nouvelles technologies, en favorisant une réflexion sur le format même des cours de littérature, un format plus éloigné des périodisations et de la notion d'auteur, et plus favorable à une mise en réseaux intertextuels des textes littéraires, sont à même de susciter des changements substantiels dans les programmes et la sélection des œuvres enseignées.
Publisher
The Canadian Journal of Higher Education/la Revue canadienne d'enseignement superieur
Cited by
2 articles.
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