Abstract
Cette contribution interroge les propriétés sémiotiques d’un territoire dès lors qu’il est investi comme un dispositif d’exposition. En mobilisant le festival d’animation d’Annecy et sa version en ligne comme cas d’étude, on observe la manière dont la ville permet de fixer les modalités de communication entre une manifestation culturelle et ses visiteurs. L’objet de cette étude est donc de déterminer selon quels procédés les représentations de la ville d’Annecy et celles du festival d’animation se co-construisent. Il est montré en quoi la mobilisation du territoire comme dispositif d’exposition de l’événement influe sur le regard des participants et cadre leur relation au festival, dans quelle mesure la constitution de cette scénographie permet de fédérer une communauté de professionnels de l’industrie de l’animation.
Publisher
Éditions de l'Université de Lorraine
Reference13 articles.
1. Barats Chritstine, 2013, Manuel d'analyse du web en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Colin.
2. Becker Howard S., 1982, Les Mondes de l'art, trad. de l'anglais (États-Unis) par J. Bouniort, Paris, Flammarion, 2010.
3. Cefaï Daniel, 2015, « Mondes sociaux. Enquête sur un héritage de l'écologie humaine à Chicago », SociologieS, Dossiers. Disponible sur : https://doi.org/10.4000/sociologies.4921.
4. Davallon Jean, 1999, L'Exposition à l'œuvre. Stratégies de communication et médiation symbolique, Paris, L'Harmattan, collection « Communication et civilisation », p. 42.
5. Davallon Jean, 2011, « Le pouvoir sémiotique de l'espace. Vers une nouvelle conception de l'exposition ? », Hermès, La Revue, 61, p. 38-44. Disponible sur : https://doi.org/10.3917/herm.061.0038.