Affiliation:
1. Serviço de Urologia, Centro Hospitalar Universitário do Porto, Porto, Portugal
2. Serviço de Psiquiatria, Centro Hospitalar Universitário São João, Porto, Portugal
Abstract
ABSTRACT
The association between drugs of abuse and sexual function is thought to be prehistoric. In our era, science has shed some light on the roles of different neurotransmitters on sexual function.
Objective:
This systematic review aims to summarize the role of drugs of abuse on human sexuality.
Methods:
A systematic review was undertaken, according to PRISMA guidelines, for PubMed indexed English articles between 2008 and 2020.
Results:
The use of addictive substances is associated with poorer relationship functioning. Additionally, they can be both a trigger and a maintaining factor for sexual dysfunction by affecting any or all phases of sexual response models. These substances include alcohol, tobacco, cannabis, opioids, cocaine, amphetamines, and party drugs. Failure to address drug-induced sexual problems and dysfunctions or their treatment may induce relapses or represent the loss of a precious therapeutic opportunity.
Conclusion:
Health care providers should be aware of the relationship between drugs of abuse and sexual function, and use the permission, limited information, specific suggestions, intensive therapy model. We believe addiction professionals should have skills on clinical sexology, and conversely, clinical sexologists should have training in addictions.
L’association faite entre les drogues illicites et le fonctionnement sexuel est perçu comme étant archaïque. De nos jours, la science a apportée une certaine lumière sur les rôles des différents neurotransmetteurs dans le fonctionnement sexuel.
Objectifs:
Cette revue systématique vise à résumer le rôle des drogues illicites sur la sexualité humaine.
Méthodes:
Une revue systématique a été entreprise, conformément aux directives PRISMA, pour les articles en anglais indexés PubMed entre 2008 et 2020.
Résultats:
La consommation de substances addictives est associée à un fonctionnement relationnel inférieur. De plus, ils peuvent être à la fois un déclencheur et un facteur de maintien de la dysfonction sexuelle en affectant une ou toutes les phases des modèles de réponse sexuelle. Ces substances comprennent l’alcool, le tabac, le cannabis, les opioïdes, la cocaïne, les amphétamines et les drogues festives (party drugs). Ne pas s’attaquer aux problèmes et dysfonctionnements sexuels induits par ces drogues ou à leur traitement peut provoquer des rechutes ou représenter la perte d’une précieuse opportunité thérapeutique.
Conclusions:
Les pourvoyeurs de soins de santé devraient être conscients de la relation entre les drogues et le fonctionnement sexuel, et utiliser le modèle PLISSIT. Nous pensons que les professionnels de l’addiction devraient avoir des compétences en sexologie clinique et, à l’inverse, les sexologues cliniciens devraient avoir une formation en addiction.
Publisher
Ovid Technologies (Wolters Kluwer Health)
Subject
Psychiatry and Mental health
Cited by
2 articles.
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