Abstract
Au Siècle d’Or, se développe en Espagne un type de littérature qui prendra ensuite le nom de littérature picaresque où apparaît un nouveau type de héros que d’aucuns qualifient d’anti-héros ou de parvenu. Les caractéristiques du picaro, protagoniste aux origines viles et aux actes peu recommandables, tranchent assurément sur celles des héros des romans de chevalerie, précédents best-sellers. Peut-on pour autant qualifier le picaro de « méchant » et qu’entendait-on alors par ce terme, à cette époque, en Espagne ? Le picaro commet-il d’ailleurs volontairement le Mal ? Quels sont les enjeux de ce changement de modèle héroïque ? Cet article retiendra un corpus allant de La vie de Lazare de Tormes (1554) à La vie d’Estebanillo Gonzalez (1646).
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