Abstract
Abstract: During the Great Depression, many tens of thousands of owners and investors in residential property were devastated by mortgage defaults. Because contemporaries and historians have shown little interest in these people, we have little idea who they were. The only way to address this question is through an examination of local sources. Using land titles, property assessment records, city directories, and newspaper accounts, this case study of Hamilton, Ontario, provides a plausible, occasionally surprising, picture. The borrowers most likely to lose their property were those with high ratio mortgages, landlords (as opposed to homeowners), and surprisingly, those who owned the more expensive properties. Plenty of workers were affected, because they were numerous, and a high proportion owned homes. So, too, were many married women, widows, and spinsters, as both borrowers and lenders. Proportionately, those owners and investors most likely to experience losses were white-collar workers, the self-employed, and widows, while spinsters fared relatively well. Abstract: Pendant la Grande Dépression, plusieurs dizaines de milliers de propriétaires et d'investisseurs dans le secteur de l'immobilier résidentiel ont été dévastés par des défauts de paiement de prêts hypothécaires. Comme les chercheurs et historiens contemporains se sont peu intéressés à ces personnes, il est difficile de savoir qui elles étaient. Seul l'examen des sources locales peut permettre de répondre à cette question. À partir des titres fonciers, des registres d'évaluation des propriétés, des annuaires de la ville et des articles de journaux, cette étude de cas de la ville de Hamilton, en Ontario, peint un portrait tantôt plausible, tantôt surprenant. Les emprunteurs les plus susceptibles de perdre leur propriété étaient ceux qui avaient des hypothèques à ratio élevé, c'est-à-dire les logeurs (par opposition aux titulaires d'une maison) et, étonnamment, ceux qui possédaient les propriétés les plus dispendieuses. Beaucoup de travailleurs ont été touchés, parce qu'ils étaient nombreux et parce qu'une forte proportion d'entre eux étaient propriétaires de maisons. Il en va de même pour de nombreuses femmes mariées, veuves et célibataires, à la fois en tant qu'emprunteuses et en tant que prêteuses. Proportionnellement, les propriétaires et les investisseurs les plus susceptibles de subir des pertes étaient les cols blancs, les travailleurs indépendants et les veuves, alors que les femmes célibataires s'en sortaient relativement bien.