Abstract
RésuméL’article s’intéresse à ce que peut apporter l’étude des relations ordinaires entre les sergents de ville et les Parisiens à la compréhension de la construction de l’État auXIXesiècle. À partir de 1854, en effet, la capitale importe le modèle londonien de police instituant une présence visible des agents et un contact permanent avec la population parisienne. L’étude de ces interactions, inspirée d’une approche située des travaux d’Erving Goffman et attentive aux cadres sociaux, politiques ou culturels dans lesquels elles se déploient, montre la mise en place heurtée d’un ordre partagé et négocié. L’inscription de cet échange dans un temps long, par-delà le moment communard, permet d’approcher, par le bas, l’élaboration de nouvelles formes d’ordre public, où se croisent à la fois développement de l’État, types de police, transformations des normes sociales et mutations des sociétés métropolitaines.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
Subject
General Social Sciences,History
Reference48 articles.
1. Milliot Vincent , «Gouverner les hommes et leur faire du bien. La police de Paris au siècle des Lumières (conceptions, acteurs, pratiques)», dossier d’habilitation à diriger des recherches, Paris I, 2002
2. Un peuple dans sa ville ou le cours d'une longue recherche
3. The Policeman as Worker: A Comparative Survey c. 1800–1940
Cited by
5 articles.
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