Abstract
En 1953, j'avais exprimé le voeu que les antiquités de la Cyrénaïque, que les archéologues italiens avaient si remarquablement étudiées entre 1912 et 1942, fussent à nouveau l'objet de recherches régulières, dès que les épreuves dues à la guerre auraient été surmontées. Ce voeu a été pleinement exaucé. Dès la fin des hostilités, comme j'avais pu le constater sur place en janvier–février 1946, puis en mai–juin 1947, l'Administration militaire britannique avait pris en charge la sauvegarde des monuments et des sites. L'oeuvre réalisée par les responsables successifs de cette administration, à travers mille difficultés et avec des moyens modestes, fut fort efficace. A partir de 1953, elle fut poursuivie et développée par R. G. Goodchild, nommé Controller of Antiquities pour la Cyrénaïque dans le cadre du nouvel Etat libyen. Il suscita et contrôla la reprise des recherches sur le terrain, en même temps qu'il créait de toutes pièces un Service des antiquités dont les jeunes archéologues libyens, en grande partie formés par lui, fournirent les cadres. Avec leur concours, il exécuta lui-même des fouilles, des restaurations de monuments, des prospections à travers le pays, conduites avec une méthode exemplaire, en particulier à Cyrène et à Apollonia. Les missions étrangères, accueillies avec faveur, ouvrirent des chantiers: les Britanniques à Benghazi et à Tocra, les Américains à Ptolémaïs, les Français à Apollonia. Mais surtout la mission archéologique italienne, animée par S. Stucchi, revint travailler à Cyrène à partir de 1958 et, depuis trente ans, accomplit un admirable travail de publication dans tous les domaines, exploitant à Cyrène les fouilles antérieures, en les complétant par des sondages, et procédant parallèlement à la reconstruction des monuments quand l'état des ruines le permet.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
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