Abstract
Dans cet article, je réponds à la critique de Sharon Street contre le quasi-réalisme, selon laquelle les quasi-réalistes doivent accepter qu’il existe une coïncidence inexpliquée entre les vérités normatives et nos attitudes évaluatives. Je soutiens que ce problème ne peut être appliqué au quasi-réalisme, car l’élément essentiel pour qu’il puisse s’appliquer — un engagement ontologique envers des entités normatives robustes — ne se retrouve pas dans cette théorie. C’est ce qui permet aux quasi-réalistes de défendre une conception minimaliste des vérités normatives et ainsi d’échapper à l’argument de la coïncidence.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)