Abstract
L'auteur amorce son article par un examen de l'hypothèse de Maurice Pinard selon laquelle la prédominance d'un parti est une condition nécessaire à la montée de tiers partis. Il détecte certaines carences dans la méthodologie de Pinard, en particulier en ce qui a trait à son échantillon d'élections ainsi qu'a sa mesure de la prédominance d'un parti. Il suggère que la prédominance électorate devrait être mesurée à l'aide d'indices multiples.La théorie pinardienne est vérifiée a l'aide de nouveaux tests dont la plupart en infirment la validité. L'auteur fait cependant observer que l'hypothèse correspond généralement aux connaissances que nous avons du comportement électoral au Canada. Il en conclut qu'une approche plus inductive du problème s'impose.Une brève analyse historique lui permet de détecter deux phénomènes: le clivage est-ouest et l'existence de nettes tendances historiques. Il lui apparaît que la seule pré-dominance ne saurait expliquer ces deux phénomènes. Il lui semble done que la prédominance, bien que pertinente à la croissance des tiers partis, n'est pas un facteur déterminant.L'auteur tente ensuite d'interpréter la montée des tiers partis dans les provinces canadiennes à l'aide du schéma d'analyse selon la valeur additive (value-added scheme) de Smelser. Il fait valoir que Pinard — de même que toutes les études sur le comportement électoral – n'accorde pas suffisamment d'attention à deux composantes du comportement collectif: la mobilisation et le contrôle social. Il fait done un bref plaidoyer en faveur d'une réorientation des recherches sur le comportement électoral.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
Subject
Sociology and Political Science
Cited by
13 articles.
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