1. Statuta capitulorum generalium ordinis Cisterciensis ed. Canivez J. , 1, 31: ‘De pueris litteras discentibus. Nullus puerorum doceatur litteras intra monasterium vel in locis monasterii, nisi sit monachus vel receptus in probatione. Quibus tempore lectionis discere licet. Et notandum quia nullum, nisi post quintum decimum aetatis suae annum in probatione nobis ponere licet.’ On remarquera que le statut détermine l’âge d'entrée du noviciat en même temps qu'il s'occupe des écoles. On verra de suite pourquoi.
2. Marbode fut à la fois écolâtre et archidiacre à Angers, cf. Histoire littéraire de la France 10, 345. De même Ulger, plus tard évêque d'Angers, cf. Ceillier , Histoire générale des auteurs sacrés 14, 611.
3. En plus des lettres de Philippe de Harvengt citées à la note ci-dessus on peut voir: Quidam canonicus regularis, Epistola ad priorem Charitatis de canonico regulari facto monacho quem ille repetebat , PL 213, 717. A la lecture des recueils des lettres ou des biographes, on est vraiment étonné de constater combien était grand à cette époque le nombre de religieux qui passaient d'une observance à une autre.
4. A ce point de vue, on peut comparer les idées des premiers Cisterciens à celles que défendra S. François au siècle suivant: lui aussi voudra observer l'Evangile sine glossa, sans glose édulcorante.
5. Hugo a Victore S. , De sacramentis , PL 176, 173.