Abstract
RésuméL’éducation joua un rôle fondamental dans les familles florentines de la Renaissance : les garçons apprenaient à lire et à écrire pour gérer leurs affaires et leur ménage, tandis que les filles devaient être capables d’utiliser les livres de dévotion systématiquement fournis dans leurs trousseaux (sans même mentionner les responsabilités familiales et commerciales qu’elles avaient à assumer en cas de veuvage). L’histoire de l’éducation aux XIVe et XVe siècles, à Florence, est enregistrée dans les libri di famiglia ou dans les ricordi, ou ricordanze selon l’appellation contemporaine. Le modèle principal qui émerge de ces livres familiaux est celui de la transition de la forme d’éducation traditionnelle, basée sur la lecture, l’écriture et l’arithmétique commerciale (abbaco) caractéristique du XIVe siècle, à une forme d’éducation plus élitiste, dans le courant du XVe siècle. Des précepteurs (partageant souvent la résidence familiale) ; des leçons privées de chant, de danse et d’escrime ; une éducation au couvent des filles orphelines de mère (serbanza) devinrent les traits caractéristiques, de plus en plus répandus, de la formation intellectuelle des élites florentines. L’instruction en latin, selon les principes de l’humanisme, correspondait à un choix élitiste analogue, qui se développa au cours du dernier quart du siècle.
Publisher
Cambridge University Press (CUP)
Subject
General Social Sciences,History
Reference23 articles.
1. « A way of looking at women in Renaissance Florence »;Martines;Journal of Medieval and Renaissance studies,1974
Cited by
1 articles.
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