1. « Looking back on the millenium of medicine » (2000), New Eng J Med, 342,1: 42–49.
2. Pour l’histoire de la pénicilline à laquelle des milliers de pages ont été consacrées, on pourra lire notamment Hare R (1970) The birth of penicillin and the disarming microbes, G. Allen and Unwin, London; Hobby G (1985) Penicillin: meeting the challenge, Yale University Press; Florey HW, Chain E, Heatley NG et al. (1949) Antibiotics, vol. II, Geoffrey Cumberlege, Oxford University Press, p. 647–649. À ces ouvrages on peut ajouter les discours de réception de Fleming, Chain et Florey devant l’académie Nobel en 1945 ainsi que de nombreuses biographies de Fleming dont celle classique et admirative publiée par André Maurois en 1959.
3. Utilisant l’urine comme milieu de culture, Pasteur et Joubert remarquèrent que si au moment de déposer dans l’urine les bactéridies charbonneuses on semait en outre un organisme aérobie, par exemple une des bactéries communes, la bactéridie charbonneuse ne se développait pas ou très peu et périssait entièrement après un temps plus ou moins long. « Chose bien remarquable ce même phénomène se passe dans le corps des animaux qui sont le plus aptes à contracter le charbon et l’on arrive à ce résultat surprenant qu’on peut introduire à profusion dans un animal la bactéridie charbonneuse sans que celui-ci contracte le charbon: il suffit qu’au liquide qui tient en suspension la bactéridie on ait associé en même temps des bactéries communes. Tous ces faits autorisent peut-être les plus grandes espérances au point de vue thérapeutique. » Pasteur L, Joubert J (1877) « Charbon et septicémie », CR Acad Sci, 85: 101–115.
4. Crellin JK (1980) « Antibiosis in the 19th century » in The History of Antibiotics. A Symposium ed by John Parascandola. American Institute of the History of Medicine, Madison, Wisconsin, p. 5–13.
5. Cornil V, Babes V (1885) « Concurrence vitale des bactéries. Atténuation de leurs propriétés dans des milieux nutritifs modifiés par d’autres bactéries. Tentatives de thérapeutique », J Conn Med Prat, 41: 321–323.