1. Jean Le Rond d’Alembert, Discours préliminaire de l’Encyclopédie (1751). Paris: J. Vrin 1989, p. 13.
2. Ibid., p. 75.
3. On sait que ces trois condisciples de l’université de Vienne avaient pris l’habitude de se réunir, avant la Première Guerre mondiale, au sein d’un groupe de discussion. Rudolf Haller, qui en a souligné l’importance, a dénommé ces échanges « le premier Cercle de Vienne ». On découvre effectivement ici plusieurs thèses qui annoncent la doctrine du Cercle qui se formera autour de Schlick. Voir Rudolf Haller, « The first Vienna Circle », in: Thomas Uebel (Ed.), Rediscovering the forgotten Vienna Circle. Dordrecht: Kluwer 1991, pp. 95–108.
4. On peut signaler deux articles du jeune Neurath, qui appartiennent à l’histoire des sciences: « Zur Klassifikation von Hypothesensystemen » (1914–1915) et « Prinzipielles zur Geschichte der Optik » (1915), in: Otto Neurath, Gesammelte philosophische und methodologische Schriften, 2 Bde. Wien: Hölder-Pichler-Tempsky 1981, vol. 1. Par exemple, Neurath se souvient de ces travaux, lorsqu’il écrit: « Supposons que nous puissions déduire d’une théorie déterminée un groupe de prédictions assurées et d’une autre théorie un autre groupe de prédictions assurées; eh bien, nous considérerons comme un progrès scientifique de réussir à créer une troisième théorie, d’où l’on puisse déduire l’un et l’autre de ces groupes de prédictions. L’histoire de la science nous montre qu’il n’est pas rare que de telles tentatives aient été puissamment stimulées par l’intuition spéculative », « L’encyclopédie comme ‘modéle’ », in: Revue de synthèse 12, 2, 1936, pp. 187–201, p. 190. L’original allemand ayant été perdu, la traduction française sert de référence.
5. Marcelin Berthelot (Éd.), Grande encyclopédie. 31 vol., Paris: Lamirault 1886–1902.