1. Pour la détermination des terminuspost quem etquo ante de la réalisation du ms. français, voyez Lemaire (Jacques), “A propos de la traduction en français d'oeuvres humanistes: comparaison matérielle entre les mss Paris, B.N., lat. 6783A et fr. 1988,” dansMiscellanea codicologica F. Masai dicata, Gand, E. Story-Scientia, 1979, II, 477–448.
2. La mise en oeuvre des sources littéraires duDe curialium miseriis a été étudiée de façon magistrale par Berthe Widmer, “Zur Arbeitsmethode Enea Silvios im Traktat über das Elend der Hofleute,” dansLettres latines du Moyen Age et de la Renaissance, éd. Guy Cambier, Carl Deroux et Jean Préaux (coll. Latomus, 158), Bruxelles, Latomus, 1978, 183–206. Cet article a notamment mis en évidence la dette de Piccolomini à l'égard duDe infelicitate principum de Poggio Bracciolini (1380–1459) et de l'Epistola XIV (ad sacellanos aulicos regis Anglorum) de Pierre de Blois (1135–1212).
3. Voir Jacques Lemaire,Les visions de la vie de cour dans la littérature française de la fin du Moyen Age, Bruxelles-Paris, Klincksieck, 1994, passim.
4. Cf. Lemaire,Les visions, 377–379.
5. Cf.Les oeuvres latines d'Alain Chartier, edéd.Pascale Bourgain-Hemeryck, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), 1977, 67-69.