Author:
Bélanger Alain,Turcotte Pierre
Abstract
A partir principalement des données de 1'Enquéte sociale générale (ESG) de 1995, la présente étude offre une mesure de: l'influence de caractéristiques démographiques et socioéconomiques sur le risque qu'ont les Québécoises de former une première union libre ou un premier mariage. Après une brève analyse descriptive, les auteurs exposent les résultats de l'analyse multivariée, qui permet notamment de mesurer l'évolution de l'influence de caractéristiques liées à la « théorie de l'indépendance », soit le niveau de scolarité et l'activité (travail et fréquentation scolaire). L'analyse n'a pas permis de confirmer complètement la théorie : les femmes actives ont généralement plus tendance à former une union libre et présentent un risque moins grand de se marier, ce qui va dans le sens de la théorie, mais l'effet sur les premiers mariages ne s'applique qu'aux Québécoises nées avant 1951. En outre, une hausse du niveau de scolarité ne contribue pas à diminuer le risque de former un premier mariage pour toutes les générations de Québécoises étudiées. Par ailleurs, il est évident que l'union libre a d'abord été populaire auprès des Québécoises les plus scolarisées. Tout cela porte à croire que la scolarité et l'entrée massive des Québécoises sur le marché du travail ne font pas entrave à la formation de la première union, mais favorisent une plus grande liberté quant à la forme que celle-ci prendra.
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