Abstract
Alors qu’une attention particulière a été portée aux constructions impersonnelles (ou sans sujet) d’un petit nombre de verbes (pleuvoir, neiger) et à leurs particularités syntaxiques, cet article propose une étude d’un petit nombre de noms, pluie, brouillard et orage, qui se combinent avec un grand nombre de prédicats. Ces noms occupent la fonction de sujet dans des constructions du type La pluie tombe/ Le brouillard s’étend / L’orage gronde. J’aborde la question de l’expression des phénomènes atmosphériques à partir de ces trois noms qui présentent des propriétés sémantiques différentes. Au-delà de la grande variété des classes de prédicat recensées, il apparaît qu’ils remplissent tous la même fonction pragmatique d’asserter l’existence, la présence ou la manifestation du phénomène. Pour cela, différentes stratégies sont mobilisées. La présence du phénomène peut être assertée à travers l’action, le mouvement, la localisation, ou la perception. Je porte une attention particulière aux verbes de mouvement.