Abstract
Les tumeurs hépatobiliaires représentent approximativement 2 % de l’ensemble des néoplasies chez le chien et le chat, et peuvent être primitives (adénomes, hépatocarcinomes, cholangiocarcinomes, hémangiosarcomes, lymphomes, tumeurs neuroendocrines…) ou secondaires à une maladie métastatique. Les signes cliniques d’appel sont généralement non spécifiques, bien qu’une hypoglycémie paranéoplasique soit rarement identifiée en pratique. Les examens d’imagerie, et notamment l’échographie et la tomodensitométrie, permettent d’identifier une masse, des nodules ou une modification de l’aspect du parenchyme hépatique compatible avec une infiltration diffuse. Le diagnostic de certitude repose sur un examen histopathologique. Les stratégies thérapeutiques demeurent dépendantes de la nature primitive de la tumeur, et peuvent inclure la chirurgie (notamment lors de forme massique), la chimiothérapie (notamment dans les lymphomes et mastocytomes), les thérapies ciblées, et la radiothérapie. L’oncologie interventionnelle (ablation micro-ondes, chimio-embolisation) tend à offrir de nouvelles perspectives dans la prise en charge future de ces tumeurs.