Abstract
Les méningoencéphalites d’origine indéterminée sont des maladies inflammatoires fréquentes du système nerveux central chez le chien. Elles sont la conséquence d’une réponse à médiation immune aberrante dirigée contre l’encéphale et/ou parfois la moelle spinale. Un diagnostic présomptif peut être établi sur la base d’une combinaison de critères épidémiologiques et cliniques, d’anomalies typiques à l’examen IRM du système nerveux central et/ou à l’analyse du liquide cérébrospinal et de l’exclusion des agents infectieux responsables d’encéphalite. Le traitement est immunosuppresseur, basé prioritairement sur la corticothérapie. L’utilisation d’autres agents immunosuppresseurs, dont le principal bénéfice est de limiter les effets secondaires liés à la corticothérapie a été décrite, sans que leur impact sur le pronostic n’ait été démontré pour l’heure. Le suivi est avant tout clinique, bien qu’une répétition de l’examen IRM et de l’analyse du liquide cérébrospinal avant diminution du traitement puisse contribuer à limiter le risque de rechute. Le pronostic est extrêmement variable et fonction des signes cliniques et de la localisation des lésions. Les animaux s’améliorant sous traitement et survivant plus de trois mois, décèdent rarement de la maladie.