Author:
Terlinden Antoinette,Audigié Fabrice,Bertoni Lélia
Abstract
Les affections locomotrices sont l’une des principales causes de réduction de performance et de réforme des athlètes équins. Un diagnostic topographique et lésionnel précoce, complet et précis est indispensable afin d’assurer une prise en charge rapide et optimale de l’affection pour en limiter les conséquences sur le long terme et en établir le pronostic. Les différentes techniques d’imagerie font partie des outils diagnostiques disponibles. Outre la radiographie et l’échographie, techniques de routine offrant une grande complémentarité, l’imagerie vétérinaire a considérablement évolué ces dernières décennies et l’on dispose actuellement de techniques d’imagerie avancée telles que la scintigraphie, la tomodensitométrie (TDM) appelée scanner, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomographie par émission de positrons (PET) [1–3, 11–12]. Plus coûteuses et moins accessibles, elles sont cependant en train de se démocratiser rapidement et permettent d’établir un diagnostic quand la radiographie et l’échographie ne le permettent pas, de préciser le pronostic de lésions et d’en suivre l’évolution dans le temps pour limiter les risques de récidive lors de la reprise de l’exercice. En raison de leurs caractéristiques techniques intrinsèques, ces modalités présentent chacune des avantages et des limites diagnostiques qui les rendent plus ou moins indiquées en fonction de la situation clinique.