Abstract
La diffusion géographique des espaces de coworking (ECW) soulève la question des apports possibles de ces nouveaux lieux à des espaces non métropolitains. Les ECW sont-ils en mesure de contribuer à la résilience architecturale, économique et sociale des territoires « périphériques » ? Quels rôles les différents acteurs du coworking – créateurs-managers, usagers et collectivités territoriales – jouent-ils dans cette possible revitalisation ? Notre hypothèse est que l’apparition de ces nouveaux lieux peut contribuer à la revitalisation des territoires hors-métropoles, mais que parallèlement cette contribution reste marginale et proportionnelle à la taille et l’ancienneté de l’ECW. Trois pistes de cette revitalisation sont pointées : la réhabilitation des bâtiments et friches, la contribution au développement du tissu économique local et enfin les liens sociaux et communautaires engendrés par la présence d’un ECW.