Affiliation:
1. Université Felix Houphouët Boigny, Finair Conseil
2. Université Jean Lorougnon Guédé
3. fonctionnaire international
Abstract
RésuméLes effets de la crise russo‐ukrainienne sur le capital‐risque marché au sens de Bâle II/III, sont quantifiés pour près de 87% de la capitalisation boursière du continent. Notre méthodologie combine le modèle ARMA‐GJR‐GARCH, la théorie des valeurs extrêmes (TVE), la théorie des copules et la simulation, afin de capter les distributions conditionnelles des rendements. Nos résultats révèlent que la crise russo‐ukrainienne constitue un facteur de risque important pour les marchés financiers africains, en ce sens que l'on observe une augmentation des capitaux à risque en période de crise T2 (2022–2023), de l'ordre de 1% à 18% en référence à la distribution normale. Toutefois, l'effet additionnel de cette crise, de l'ordre de 0,05% à 15,07%, est évalué comparativement aux résultats de la période de référence T1 (2017–2019). A cet effet, cette étude plaide pour des mesures visant à atténuer le risque de marché, notamment la diversification des produits financiers et instruments de couverture, ainsi que le renforcement de la base des investisseurs locaux, qui participe à la stabilité des marchés financiers africains.