Abstract
ABSTRACT: Georges Rodenbach's Bruges-la-Morte (1892), frequently studied for its Symbolist elements, is here presented in a new light. By tracing the production and reception history of the narrative (as feuilleton , novel, and play), this article demonstrates how Rodenbach adapts the central storyline to fit generic conventions and respond to audience expectations. Studying the tripartite production history demonstrates the multiplicity of readings possible from a single narrative. It also serves as an example of how late nineteenth century authors reworked existing texts for new audiences, and a reminder of the fragility of what is considered the "final" version of a story. Abstract: Bruges-la-Morte (1892) de Georges Rodenbach est souvent considéré comme le roman symboliste par excellence. Mais ce qui est vrai pour le roman ne l'est pas pour le récit. Nous proposons une relecture du récit sur la base de trois versions publiées: roman-feuilleton, roman et pièce de théâtre. Dans chacune, Rodenbach a modifié la forme et le fond du récit pour répondre aux attentes des différents publics. Cette étude retrace ces modifications. Elle montre comment un auteur de la fin du XIXe siècle a pu réutiliser un récit sans le répéter, et elle nous rappelle le danger de considérer une de ces versions comme "définitive."